Entres deux eaux…

Hum, mon provider a refusé obstinément que je me connecte hier soir et ce n'est pas la première fois (ya peut-être du changement dans l'air). Donc voilà le texte de hier soir.

(Avant) Hier soir A m’a appelé et nous avons passé un long, très long moment à discuter de notre séjour, là bas, là où la terre, l’eau et le feu se mélangent, où la lumière est douce et belle, là où on aurait aimé arrêter le temps, juste pour profiter un peu plus de ces moments là : les îles Eoliennes…

Que c’était agréable de partager ses impressions. Le partage, il n’y a que ça de vrai.

Ce matin je n’ai pas entendu le réveil et c’est celui de ma fille qui m’a fait bondir hors de mon lit. J’aime bien ne pas entendre le réveil, même si ça n’arrive pas très souvent, responsabilité de mère oblige. En général ces matins là je suis beaucoup plus reposée et dynamique.

Le temps d’arriver au travail et la pluie s’est mise à tomber, des seaux et des seaux d’eau. Pour un lundi, on a connu mieux pour donner la pêche au travail. Gilles et de retour de vacances et la putana mystérieusement absente (une rencontre avec un bus ? un train ? un monstre ? qui sait !). S’il te plait King Kong vient enlever la putana !

Travail donc en écoutant ma playlist sur youtub, avec un casque of course, le casque réservé à Skype. Et oui, société moderne, on se skype d’un étage à l’autre, d’un bureau à l’autre, mais moi je n’ai pas installé skype sur mon pc.

Maitre yoda de la piscine m’a encore enseigné aujourd’hui. Je prends et je laisse. J’ai compris un truc important. Au niveau de conscience où je suis (un niveau sans échelle de valeur évidemment), je ne peux plus rester à supposer sur un événement et c’est pour ça que le plus souvent je vais voir la personne concernée pour lui parler et lever les malentendus. Le problème c’est lorsque cette personne ne veut pas communiquer sur le sujet. Comme je ne peux obliger cette personne à me parler je suis obligée d’accepter de ne pas avoir de réponse. Il ne faut pas que je continue à supposer non plus, plutôt clore le dossier et qui sait, un jour le dossier remontera et j’aurais mes réponses.

C’est ça que je dois accepter, sans avoir mal, sans me dévaloriser, prendre la vie avec légèreté et laisser faire le hasard.