Drôle de journée

Hier matin j'avais plutôt la forme. J'arrive au travail et au bout d'un petit moment, je commence à me sentir mal : frissons, chaleur, mal au ventre. Ça ressemble à une gastro. Pas étonnant, il y a une petite épidémie en ce moment et comme la griet met la clim dès qu'elle arrive le matin, c'est la distribution de virus dans les bureaux. La clim... je rêve... La griet c'est dame nature, bio, jardinage, sport et surtout aucun soin de beauté si ce n'est son éternel rouge à lèvres rouge cruella d'enfer. Elle a toujours été contre la clim : c’est bio-climatiquement non correct. Il y a quelques temps encore, le matin elle ouvrait en grand sa fenêtre et il ne fallait surtout pas lui parler de clim. Cet été elle a partagé sa "chambre" avec T et T n'en pouvait plus de chaud car elle ne voulait pas la clim. Il a obtenu gain de cause et depuis la griet vénère la déesse de la climatisation. Bref, la clim est coupée là et il faudra me passer sur le corps pour la rallumer.

Ça tombait bien, j'avais mon rendez vous avec mon accu hier en fin d'aprem. Il m'a remise sur pieds et a confirmé le diagnostique de la gastro.

En sortant, j'avais envie d'aller manger chinois dans mon resto préféré. J'ai commencé à y aller et au bout de quelques mètres je me suis dit que ce serait mieux d'avoir de la compagnie. Gilles de Paris m'avait laissé un message dans l'aprem pour me dire que son avion arrivait vers 18H.

Je suis allée à son hôtel, celui où il descend toujours et je l'ai appelé du parking : je suis sur le parking si tu as envie de diner. Il ne se doutait sans doute pas qu’il était passé à 2 doigts de passer la soirée seul.

C'était agréable, la conversation aussi. Il m'a quand même glissé à plusieurs reprises, concernant un problème avec son PC portable : je te montrerai tout à l'heure. Ils ne sont pas très fin les mecs quand même.

Je l'ai raccompagné à son hôtel et lorsqu'il m'a demandé : qu'est ce que tu fais ? Je lui ai répondu en baillant : je rentre chez moi dormir. Lui : tu ne restes pas un petit peu ? Moi : non. Lui : tu sais je suis encore là demain soir et vendredi soir si tu veux, je peux prendre un avion samedi matin.

Bref, retour à la case départ. Je vais suivre les conseils de l'autre Gilles : dire à Gilles de Paris qu'on peut se voir vendredi pour passer une soirée agréable (théâtre ou autre) mais qu'il ne se passera rien entre nous. Ça sera à lui de voir s'il a envie de rester jusqu'à samedi.

Sinon ? J’ai toujours dans la tête quelques électrons qui trainent...